dimanche 15 février 2009

Bilan de mes apprentissages en lien avec les nouvelles technologies

Je dois dire qu’au départ, je n’étais pas très heureuse à l’idée d’avoir un cours sur l’intégration des technologies de l’information et de la communication puisque je ne suis pas vraiment douée dans ce domaine et que je n’ai pas d’intérêt pour les nouvelles technologies. Cependant, je dois dire qu’après avoir bien apprivoisé ces choses, j’ai vite réalisé que les nouvelles technologies de communication et d’information sont des outils tout à fait indispensables dont je vais devoir me servir tout au long de ma carrière d’enseignante. Après avoir réalisé l’importance que les TIC ont dans la vie des enseignantes, j’ai fait le choix de m’impliquer le plus possible et de réaliser des projets qui m’aideraient à apprendre à aimer les nouvelles technologies, mais aussi à développer mes compétences. Voici la description des projets que j’ai dû faire, les objectifs que j’ai développés à travers le processus de création de ceux-ci ainsi que les notions que j’ai vus au courant de l’année scolaire 2008-2009.

Dans le cadre du projet de développement d’une situation d’apprentissage et d’évaluation intégrant les TIC, mon équipe et moi avons créé une activité qui allait être utilisée par une enseignante de 5e année. Cette activité était la continuité d’une activité sur la recherche de leur origine. L’activité que nous avons créée leur demandait de concevoir une recette typique provenant de leur origine. Les enfants allaient devoir utiliser Word afin d’écrire leur recette et d’écrire le contexte de la dégustation de cette recette, ils devaient soit filmer la conception de la recette ou faire une photo montage et puis sur un autre document Word les enfants devaient trouver leur pays sur une carte du monde afin d’insérer leur recette en hyperlien afin que toutes les recettes soient sur une même carte du monde. Je crois que pour ce projet, mon équipe et moi avons développé surtout l’intégration stratégique aux activités d’enseignement-apprentissage qui vise le développement de la compétence à analyser une situation d’apprentissage et à identifier des usages stratégiques des technologies puisque nous avons dû créer une activité intégrant les TIC à partir d’une activité déjà réalisée en classe. De plus, nous avons développé notre façon de travailler en collaboration avec d’autres enseignants et bien sûr nous avons travaillé sur une certaine dimension culturelle. En tant que futures enseignantes nous avons développé nos compétences en lien avec la compétence 8 du programme de formation[1] c’est-à-dire Intégration les technologies de l’information et des communications aux fins de préparation et de pilotage d’activités d’enseignement-apprentissage, de gestion de l’enseignement et de développement professionnel, nos compétences en lien avec la composante 3 de la compétence 9 c’est-à-dire Communiquer et collaborer avec les différentes personnes concernées (collègues, parents, bénévoles, etc.), S’informer des projets pédagogiques ou autres particularités de l’école ainsi que nos compétences en lien avec la compétence 3 qui est de Concevoir des situations d’enseignement-apprentissage pour les contenus à faire apprendre, et ce, en fonction des élèves concernés et du développement des compétences visées dans le programme de formation.

Dans le cadre du projet de documentation d’une pratique d’intégration des TIC, nous avons eu la chance de rencontrer des enseignants de 1re et 5e année qui utilisent le tableau blanc interactif. Ce projet m’a permis d’identifier différents contextes d’intégration des TIC en milieu scolaire, différents contextes d’utilisation du tableau blanc interactif, de faire des entrevues avec des enseignants afin de comprendre et de voir l’utilité d’un tel outil en classe, mais aussi de mettre en évidence les impacts sur les apprentissages des enfants. Avec toutes ces informations et à l’aide du logiciel Ividéo, nous avons ensuite élaboré un «balado ». Cela m’a permis de développer mes compétences quant au montage vidéo. Ce projet fut très pertinent puisque nous nous sommes rendus en classe afin d’observer le tout. Pour ce projet, nous avons davantage travaillé sur nos compétences en lien avec la compétence 8 du programme de formation c’est-à-dire Intégration les technologies de l’information et des communications aux fins de préparation et de pilotage d’activités d’enseignement-apprentissage, de gestion de l’enseignement et de développement professionnel.

Dans le cadre des activités de publication des billets, j’ai dû écrire quatre billets basés sur mes lectures et mes observations, écrire deux billets commentant des publications des mes camarades de classe et deux billets commentant des publications d'autres auteurs dans le domaine de l’intégration des TIC en éducation. Ces billets, plus particulièrement ceux commentant des publications d’autres auteurs dans le domaine de l’intégration des TIC en éducation m’ont permis de développer mon engagement dans une pratique réflexive, mais surtout cela a soutenu le développement de ma propre vision de l’intégration des TIC dans le domaine de l’éducation. Pour ce projet, j’ai surtout travaillé sur le développement de la compétence 1 qui est d’Agir en tant que professionnelle ou professionnel héritier, critique et interprète d’objets de savoirs ou de culture dans l’exercice de ses fonctions ainsi que la compétence 11 qui est de S’engager dans une démarche individuelle et collective de développement professionnel.

Puisque j’avais pris conscience de l’importance de l’intégration des TIC en milieu scolaire, lors de mon deuxième stage j’en ai profité pour exploiter les technologies de l’information et de la communication le plus possible. J’ai utilisé plusieurs logiciels pour préparer mes activités, j’ai aussi utilisé le plus de matériel possible pour piloter mes activités d’enseignement et d’apprentissage et j’ai aussi exploité ces outils afin d’améliorer ma gestion de classe. Mis à part les projets que j’ai dû faire au courant de l’année, j’ai assimilé plusieurs notions de base et approfondi d’autres notions en lien avec les traitements de textes, les logiciels de présentation et les logiciels d’exploration. J’ai aussi eu la chance d’apprendre sur les logiciels libres et les logiciels éducatifs (ce qui fut très intéressant et pertinent puisque je vais certainement m’en servir lorsque je serai enseignante), mais aussi sur l’environnement de programmation pour les enfants, le portfolio, le numériseur, les logiciels de traitement d’image, la création de pages web ainsi que sur les appareils photos numériques.

Tout compte fait, je dois dire que pour une fille qui n’était pas très heureuse à l’idée d’avoir un cours d’intégration des technologies de l’information et de la communication j’ai beaucoup appris dans le cadre du cours d'Itégration des TIC. J'ai appris à aimer les nouvelles technologies et cela m’a beaucoup aidé à les intégrer lors de mon deuxième stage. Aujourd'hui, je peux dire que j’aime les TIC et que je vais m’en servir plus souvent non seulement en tant qu'étudiante à l’Université, mais aussi en tant que stagiaire et finalement en tant que jeune enseignante.

[1] Ministère de l'Éducation (2001) La formation d'enseignant. Récupéré le 15 février de http://www.mels.gouv.qc.ca/dftps/interieur/PDF/formation_ens.pdf

samedi 10 janvier 2009

Faire ses devoirs... c’est facile avec Internet !

Dans plusieurs écoles, la période d’informatique est utilisée comme une période de récompense et/ ou de temps libre. Selon moi, cette période ne devrait pas être utilisée ainsi. Je crois qu'on devrait utiliser cette période pour faire des projets avec les enfants et leur montrer tout ce que l’on peut faire grâce à l’ordinateur. On pourrait même faire une petite recherche sur l’évolution et l’histoire des ordinateurs. De plus, je crois qu'on devrait leur donner des cours pour leur montrer comment l’utiliser adéquatement.

Nous savons tous que, de nos jours, la plupart des jeunes savent déjà utiliser l’ordinateur ainsi qu’Internet. Par contre, je me demande s’ils en font vraiment bon usage puisque la plupart de ces jeunes utilisent Internet pour jouer à des jeux. Et si l'Internet devenait utile pour faire ces devoirs,ne seraient-ils pas plus satisfaits? Je crois que oui. C’est pourquoi je pense que les enseignants devraient montrer à leurs élèves comment utiliser internet pour faire leurs devoirs.
J’ai trouvé à la bibliothèque de Ville LaSalle, un livre intitulé « Fais tes devoirs avec Internet » fait par les Éditions Usborne. À partir de ce livre, l’enseignant ou l’enseignante peut bâtir des cours d’informatique qui permettent aux enfants de réinvestir ce qu’ils ont appris à l’école pour faire leurs devoirs.


Quelques petits cours sur l’internet
Je crois qu’avec des petits cours sur l’internet les enfants pourraient utiliser l'internet pour faire leurs devoirs. Voici, selon moi, la façon de procéder.

Premier cours, je crois que l’enseignant devrait commencer par demander aux enfants ce qu’ils savent sur internet, ce qu’ils peuvent y trouver et il pourrait ensuite leur expliquer comment l'Internet fonctionne vraiment.

Deuxième cours, il pourrait leur enseigner les notions de base de la navigation telles que le retour en arrière, l’actualisation, etc.

Troisième cours, il devrait leur montrer comment organiser et conserver les pages web qu’ils trouvent, comment rechercher dans l’historique ainsi que comment on peut ajouter un site aux favoris.

Quatrième cours, l’enseignant aurait avantage à montrer aux enfants comment chercher et trouver des informations sur Internet, c’est-à-dire leur apprendre à utiliser les moteurs de recherche tels que Google, AltaVista ou Yahoo. Certes, l’enseignant aurait avantage à leur expliquer comment ils peuvent vérifier si les informations viennent d’une source fiable. Il pourrait par la suite, expliquer les principes de la rechercher et les méthodes de recherche simple telle que l’utilisation des + ou des – pour indiquer (+) avec ou et, puis (-), mais pas ou sans ça.

Cinquième cours, l’enseignant pourrait parler des encyclopédies, des dictionnaires en ligne ainsi que des sites d’aide aux devoirs. De cette façon, même l’enfant dont les parents sont très peu disponibles pour l’aider ou dont les parents ne se souviennent pas comment faire telle ou telle chose peut demander de l’aide sur Internet.

Sixième cours, l’enseignant pourrait montrer aux élèves comment utiliser le copier/ coller tout en leur expliquant la question des droits d’auteurs. Il pourrait par la suite montrer comment on peut utiliser des images.

Septième cours, l’enseignant pourrait enseigner aux enfants les notions de base du traitement de texte ainsi que l’impression d’un texte.

Mon opinion
Je crois qu’avec ces sept petits cours sur l’internet les enfants pourraient utiliser plus efficacement l'internet pour faire leurs devoirs. Les cours d’informatique leur apprendraient donc quelque chose d’utile qui peut être réinvestie à plusieurs reprises. De plus, ces apprentissages leur seront utiles tout au long de leur primaire et de leur secondaire puisqu’ils continueront à utiliser ces outils. Certes, lorsqu’ils seront rendus au secondaire ils auront des cours plus poussés sur utilisation de l’ordinateur, mais ils auront au moins les bases. Lorsque j’étais au primaire, les ordinateurs faisaient leur entrée et on ne les utilisaient que pour s'amuser. J’ai appris à m'en servir seulement en secondaire 1 et je trouve ça vraiment dommage, car je suis convaincue que ces apprentissages auraient pu être utiles bien avant.

Allô prof !




L’utilisation d'allô prof

Plusieurs sites d’aide aux devoirs existent. Ces sites offrent des documents de références, des conseils pour étudier, une fonction de recherche et de l’aide de spécialistes. En quelques clics les enfants peuvent obtenir les informations qu’ils recherchent, et ce, dans n’importe quelle discipline

Il y a un site qui est très populaire et c’est Âllo prof. C’est un site qui peut être utilisé par les jeunes lorsque ceux-ci éprouvent des difficultés scolaires. Le site d’Âllo prof est divisés en quatre parties c’est-à-dire une section bibliothèque virtuelle, une section pour les forums, une section Cyberclasses ainsi qu’une section pour l’aide téléphonique. Allô prof est un projet de société qui vise à «lutter contre le décrochage scolaire en favorisant l’autonomie et le goût de la réussite auprès des jeunes Québécois. L’organisme est le seul à offrir des services en éducation gratuits, confidentiels et accessibles à tous les élèves québécois des niveaux primaire et secondaire en dehors des heures de classe.»[1] La clientèle visée par Allô prof est bien sûr tous les jeunes qui éprouvent des difficultés scolaires, mais aussi les jeunes issus des milieux défavorisés, les nouveaux arrivants au Québec, les adultes de retour aux études et les parents des élèves. Le but principal d’Allô prof est de favoriser l’égalité des chances des élèves québécois. L’organisme encourage les enfants à persévérer dans leurs études et favorise la réussite scolaire.


Le service téléphonique est disponible pour l’ensemble du Québec. Des enseignants sont disponibles pour répondre aux besoins des élèves qui éprouvent des difficultés avec leurs travaux scolaires. Ce service est gratuit et les enseignants sont disponibles du lundi au jeudi, de 17 à 20 h, au (514) 527-3726 pour Montréal, au (418) 843-5355 pour Québec et au 1 888 776-4455 pour l’extérieur. Les Cyberclasses sont des espaces de clavardage privé entre un enseignant et un élève. Dans ce clavardage, il y a un tableau interactif afin de faciliter les explications. Bien sûr, ce service est, encore une fois, gratuit et accessible de n’importe quel ordinateur qui a internet. Ce service nécessite une inscription, mais celle-ci se fait assez rapidement et sans difficulté. Les Cyberclasses sont ouvertes du lundi au jeudi de 17 h à 20 h. Les forums de discussion sont disponibles en tout temps. Un élève peut poser une question et recevoir une réponse par un autre élève. Les enseignants d’Allô prof valident les réponses données par les élèves dans un délai de 24 h et s’il n'y a pas eu de réponse des élèves, ils y répondent. Les sujets sont bien sûr en rapport avec les matières enseignées au primaire et au secondaire. La bibliothèque virtuelle est une encyclopédie qui couvre l’ensemble des matières enseignées au primaire et au secondaire. On y propose plus de 1500 explications et 3000 sites Internet comme références. Cette bibliothèque est accessible en tout temps. Elle peut donc aider les élèves à faire des recherches sur un sujet précis et peut aussi les aider à répondre à leurs questions.

Personnellement, je trouve que le site d’Allô prof est bien complet et qu’il est vraiment utile. Comme je l’ai mentionné plus haut, les parents et les enfants peuvent appeler pour poser des questions et ils peuvent aussi poser des questions sur internet. Il devient donc plus facile de faire ses devoirs et surtout d’acquérir les apprentissages souhaités. Que l’enfant soit seul ou avec ses parents pour faire ses devoirs, il peut ainsi avoir de l’aide et avoir du succès. Cela amène l’enfant à apprécier l’école, ce qu’il y fait et ce qu’il y apprend, puisqu’il est capable de faire ses devoirs, avoir des explications pour les réussir et voir ses résultats s’améliorer.Son estime de soi ne peut que s'améliorer. Je me demande si les Cyberclasses créent un impact négatif sur la perception que les enfants ont des enseignants et leur classe.

[1] http://www.alloprof.qc.ca

dimanche 2 novembre 2008

La place des TIC dans la vie des enfants

C’est suite à l’article de Nathalie Chantal nommé «Le bénévole est recruté» que j’ai voulu écrire un billet sur la place des technologies de l’information et de la communication dans la vie des enfants.

Lorsque j’avais 9 ans, ma mère écrivait ses lettres à l’aide d’un dactylo parce que les ordinateurs n’étaient pas vraiment abordables. J’étais vraiment impressionnée par cette machine à écrire et puis quelques années plus tard, mon père s’acheta un ordinateur. Je me souviens que j’étais vraiment frappée et que le dactylo a vite été rejeté. L’ordinateur que mon père avait acheté ressemblait énormément à celui à droite. Ce n’était pas un de premiers modèles, mais je me souviens que l’on ne pouvait pas faire tout ce qu'on peut faire aujourd’hui sur nos ordinateurs portatifs. Certes, le monde des technologies est un monde qui évolue à une vitesse fulgurante. Quand j’étais petite, j’écoutais des films sur des vidéos cassettes à l’aide du magnétoscope. De plus, j’écoutais ma musique sur des cassettes audio à l’aide de ma radio. Maintenant, les jeunes écoutent leurs films sur des DVD HD à l’aide de leur lecteur DVD et ils écoutent leurs chansons préférées en fichier MP3 sur leur iPod. L’évolution des Tics est incroyable.


Image récupérée le lundi 27 octobre 2008 de http://www.ciao.fr/Compaq_Ordinateur_personnel__395970

Les gens renouvellent constamment leurs appareils pour être à la fine pointe de la technologie et je dois dire que c’est quelque chose qui est « cool » pour les enfants. Ceux-ci souhaitent être à la mode et donc, avoir le nec plus ultra. Cependant, ce ne sont pas tous les enfants qui ont la chance d'avoir les dernières technologies puisque cela implique le renouvellement du matériel et cela peut être trop cher pour certains.


Je suis un peu étonnée de savoir qu’un enfant de 9 ans est capable de concevoir un site web. J’ai 20 ans et je n’ai jamais appris à faire cela. La société évolue tout comme les technologies, c’est pourquoi je trouve ça normal. Tout évolue si rapidement dans ce monde effréné. C’est pourquoi je peux comprendre qu’un enfant de 9 ans soit capable d’utiliser l'internet et qu’il soit capable de tenir un blogue. Cependant, il ne faudrait pas s’attendre à ce que tous les jeunes de 9 ans soient capables de faire tout ça. Sinon, je crois que nos attentes seraient un peu irréalistes malgré l’évolution constante des technologies. Il ne faudrait pas avoir des attentes trop élevées face aux enfants, sinon c’est comme leur demander de se développer plus rapidement qu’ils ne le peuvent. Demanderait-on à un enfant de 4 ans de toujours partager ses jouets et ce, sachant qu’il est au stade où il est égocentrique.


La raison pour laquelle les enfants sont capables d’utiliser de façon adéquate les technologies de la communication et de l’information est assez évidente, la plupart ont et utilisent à la maison et assez souvent à l'école où chez des amis ; ordinateur, lecteur dvd, etc.Ils sont nés entourés de tous ces gadgets qui leur permettent de passer de bons moments. Les enfants qui ont des parents ayant assez d’argent pour se procurer les nouvelles technologies seront capable de faire beaucoup. Cela s’explique facilement puisque ces enfants ont certainement commencé à utiliser l’ordinateur vers l’âge de quatre ou cinq ans. Ils ont donc développé une certaine habileté et une certaine facilité à manipuler ces technologies. Bref, la question à se poser est de savoir si nous allons être plus exigeant parce que ceux-ci évoluent dans un monde où les technologies sont omniprésentes?

L’évolution des TIC dans les écoles

Durant le XXe siècle, plusieurs pays du monde se sont approprié différents dispositifs technologiques avec lesquels ils ont pu améliorer leur enseignement. Les écoles ont donc essayé, avec les moyens qu’ils avaient, d’utiliser les technologies de l’information et de la communication dans le cadre de l’éducation. Voyons l’historique de l’utilisation des Tic : en 1930 l’école fit l'essai de la radio, en 1950 la télévision apparut dans les classes, en 1970, on essaya le magnétoscope, l’informatique en 1980 puis les multimédias en 1990. Depuis, les écoles ainsi que les commissions scolaires essaient d’intégrer le plus possible les technologies de l’information et de la communication afin d’améliorer l’enseignement. Il peut y avoir une grande différence entre l'utilisation de ces technologies dans les écoles. Certaines écoles les utilisent très peu et ont de la difficulté à se procurer du matériel tandis que d’autres y mettent une bonne partie de leurs ressources budgétaires afin de pouvoir être à la fine pointe de la technologie.


L’utilisation du tableau blanc interactif est d’ailleurs l’un des nouveaux dispositifs que plusieurs écoles souhaitent se procurer. Ce tableau est un écran tactile relié à un ordinateur. Il lui transmet diverses informations, on peut donc en faire plusieurs utilisations. Un écran tactile combine des périphériques informations en rassemblant les fonctionnalités d’affichage d’un écran (moniteur) et celle d’un dispositif de pointage, comme la souris ou un trackball. On peut donc écrire et dessiner comme sur un vrai tableau. On réalise ce que l’on désire à la main ou à l’aide d’un stylet, tout ce qui est possible de faire à l’aide d’une souris. On peut donc afficher des images tout en y ajoutant des commentaires.
Je vous suggère de visionner les trois vidéos suivantes, elles démontrent plusieurs utilisations que l’on peut faire du tableau blanc interactif.

Image récupérée le lundi 27 octobre 2008 de



Je vous suggère de visionner les trois vidéos suivantes, elles démontrent plusieurs utilisations que l’on peut faire du tableau blanc interactif :

Vidéo 1 : http://www.youtube.com/watch?v=4WzGkzyTuaY
Vidéo 2, Partie 1 : http://www.youtube.com/watch?v=lPVBZazsUCA
Vidéo 3, Suite du vidéo 2 : http://www.youtube.com/watch?v=z42O1jydpE0&NR=1



L’utilisation des pupitres multitouche collaborative est présentement en expérimentation dans des écoles primaires, secondaires et aussi à un niveau plus élevé.Comparativement au tableau blanc interactif, les pupitres multi-touche collaboratifs ne se prêtent pas à l’enseignement directif. C’est plutôt à l’élève d’agir. De plus, lorsque cet outil est branché au ‘’could computing’’ il permet aux élèves de sauvegarder les travaux faits en classe et d’y accéder de la maison.
Image récupérée le lundi 27 octobre 2008 de

Mon opinion de l’intégration des TIC au primaire

Je ne suis vraiment pas une adepte des TIC parce que j’ai toujours trouvé que leur utilisation impliquait une préparation souvent fastidieuse, voire même trop compliquée pour en faire usage en classe avec les élèves du primaire. C’est pourquoi j’ai toujours été réticente face à l’utilisation des technologies en classe. Par contre, le tableau interactif me fascine et me fera peut-être changer d’avis. Chose certaine, c’est qu’il me donne envie d’en savoir plus et même d’en faire l’expérimentation. Son utilisation semble à la fois facile et amusante. C’est un outil qui est à la fois visuel et dynamique. Je crois que sa limite se situerait au niveau de l’aide qu’il apporte aux élèves plutôt auditifs quoique tout cela dépend évidemment de la façon que l’enseignant l’utilise. Bref, je crois que si j’avais la chance d’utiliser ce tableau, je n’hésiterais pas. En tant que future enseignante, je serais heureuse de pouvoir bénéficier de tous les avantages de ce type d’outil. Cependant, je crois que j’utiliserai ce tableau parallèlement avec le tableau traditionnel d’ardoise, car les deux tableaux peuvent très bien se compléter. De plus, je crois que l’intégration des TIC au primaire pourrait favoriser la réussite des élèves et l’utilisation du tableau blanc interactif serait vraiment un avantage pour eux, mais aussi pour l’enseignante.

Tout compte fait, l’évolution des technologies de l’information va continuer à influencer la façon de transmettre les connaissances. Certaines commissions scolaires et certaines écoles vont chercher à toujours être à la fine pointe des nouvelles technologies. Cependant, je crois que certains enseignants, les traditionalistes, vont continuer de s’y opposer et de l’autre côté il y aura toujours les enseignants progressistes qui veulent mettre de l’avant les technologies. Je doute cependant que les progressistes réussissent à convertir les traditionalistes. Malheureusement, tout cela est aussi vrai pour les élèves. Il peut y avoir des élèves qui ne sont pas habiles avec les technologies et qui par conséquent vont préférer l’enseignement traditionnel.